Les Geishas : comment les reconnaître au premier regard ?

Les Geishas : comment les reconnaître au premier regard ?

Visage poudré, kimono soyeux, démarche mesurée : les geishas intriguent autant qu’elles fascinent. Mais sait-on vraiment les identifier au sans les confondre avec d’autres figures du folklore japonais ? Découvrez ici les signes distinctifs qui permettent de reconnaître une geisha.

Les geishas : de quoi s’agit-il ?

Contrairement à certaines idées reçues, la geisha n’est ni une prêtresse ni une courtisane. C’est une artiste accomplie formée à plusieurs disciplines comme la danse, la musique, l’art de la conversation et la cérémonie du thé. C’est une gardienne des traditions japonaises.

Les geishas incarnent une esthétique unique et un profond enracinement culturel qui inspire encore aujourd’hui la mode et les arts. Pour en savoir plus sur les geishas, rendez-vous sur le blog de Tenko, un site qui traite de l’univers du Japon.

Quels sont les signes distinctifs des geishas ?

Au-delà de leur prestance, les geishas arborent une apparence codifiée qui les distingue nettement du reste de la population japonaise. Voici les principaux éléments qui permettent de les reconnaître au premier coup d’œil.

Le maquillage blanc

Le visage entièrement poudré de blanc est l’un des traits les plus frappants d’une geisha. Cette base pâle contraste avec les lèvres peintes en rouge et les yeux subtilement soulignés de noir et de rouge. Chez les geishas en formation ou maiko, seules les lèvres inférieures sont colorées. Cela indique leur statut d’apprentie.

La coiffure traditionnelle et ses ornements

Les geishas adultes portent généralement une perruque élaborée, tandis que les maiko arborent leurs vrais cheveux coiffés selon des styles complexes. Ces coiffures sont souvent agrémentées de peignes et d’ornements floraux en fonction des saisons et de leur niveau d’expérience.

Le kimono raffiné et ses motifs symboliques

Chaque geisha revêt un kimono en soie qui arbore des motifs symboliques : fleurs de cerisier, éventails, grues, etc. Elles chaussent des sandales en bois appelées geta, accompagnées de chaussettes blanches tabi. Pour distinguer une maiko d’une geisha dans la rue, observez aussi la couleur de leur col : rouge pour les apprenties, blanc pour les confirmées.

L’obi : ceinture nouée

L’obi est une large ceinture nouée dans le dos qui vient souligner la taille. La couleur du tissu, ses motifs ainsi que la forme du nœud varient selon l’âge et le statut. Les maiko portent un nœud long tombant en traîne tandis que les geishas expérimentées optent pour un nœud plus court et discret.

Les chaussures spécifiques : zōri et okobo

Aux pieds, les geishas portent des zōri, des sandales en paille ou en cuir. Elles sont semblables à des tongs japonaises. Quant aux maiko, elles sont perchées sur des okobo. Ce sont de hautes sandales en bois qui produisent un claquement sonore distinctif à chacun de leurs pas.

Comment se déroule la formation de la geisha ?

 

La formation commence souvent dès l’adolescence, au sein d’une okiya (maison de geishas). L’apprentie, appelée shikomi, commence par effectuer des tâches ménagères avant d’être initiée aux arts traditionnels. Ensuite, en tant que maiko, elle apprend auprès d’une aînée jusqu’à pouvoir devenir une geisha à part entière. Ce parcours requiert rigueur, humilité et talent artistique.

Où peut-on rencontrer une geisha ?

Les geishas exercent principalement dans des quartiers traditionnels appelés hanamachi, notamment à Kyoto (Gion, Ponto-chō), Kanazawa ou encore Tokyo. Elles se produisent lors de banquets privés ou de spectacles culturels. Il est aussi possible d’assister à certaines de leurs représentations lors de festivals annuels.

En lire plus

Amaterasu et les miroirs sacrés : enquête sur les objets-médiateurs dans les sanctuaires shintô

Laisser un commentaire

Ce site est protégé par hCaptcha, et la Politique de confidentialité et les Conditions de service de hCaptcha s’appliquent.